Avec un soutien approprié, la santé publique pourrait jouer un rôle bien plus grand que celui qu’on lui a attribué à ce jour. L’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) tire la sonnette d’alarme dans un mémoire qui rappelle le besoin urgent d’un rehaussement du financement pour la prévention et la promotion de la santé.
En effet, bien que très visible dans les dernières années en raison de la pandémie de Covid-19, la santé publique joue plusieurs rôles cruciaux qui dépasse largement la gestion d’une crise sanitaire. La surveillance de l’état de santé, la protection contre les menaces à la santé, la prévention des maladies et traumatismes et la promotion de la santé sont au cœur de sa raison d’être, mais ces rôles, bien que cruciaux, demeurent méconnus et sous-utilisés.
« Si nous voulons éviter que notre système actuel s’effondre, il faut agir à la source des maux : la maladie, et notamment celle qui est évitable. Les maladies liées à notre mode de vie, aux inégalités sociales et à la qualité de notre environnement exercent aujourd’hui une pression insoutenable sur le système de soins et constituent la majorité des problèmes de santé que notre système de soins doit traiter. En redoublant d’efforts et en opérant un virage préventif majeur qui engagera l’ensemble des secteurs de la société, avec le soutien de la santé publique, il sera possible de renverser la vapeur. Rappelons que ce sont près de 70% des maladies chroniques et 40% des cancers qui sont évitables par l’adoption de saines habitudes de vie et la mise en place d’environnement favorisant la santé. » peut-on lire sur le site de l’ASPQ.
Aux côtés de d’autres organismes et organisations de l’écosystème de la santé et des saines habitudes de vie , MMS se rallie donc à la vision de l’ASPQ : Nous devons impérativement effectuer une transition d’un système traitant inlassablement la maladie évitable vers un véritable environnement dans lequel la prise en compte des déterminants de la santé dans différents secteurs est valorisée.
Consultez le mémoire.